1616 – 2016
Quatre cents ans de reconnaissance à Notre-Dame de Tongre, une authentique dévotion qui ne
s’est jamais démentie, cela se fête ! Le samedi 8 octobre 2016 le village de Troisvilles, proche de
Cambrai, fêtait le 400 ème anniversaire de sa libération de la peste par la prière de Notre-Dame de
Tongre. Pour la circonstance une délégation de Tongre s’est rendue à Troisvilles avec une statue
qui a pris place dans la procession et Jérôme Birlouet avait prêté l’exposition : « Notre-Dame de
Tongre dans le monde ».
Tout avait été mis en œuvre pour que cette journée soit une réussite en l’honneur de Notre-Dame.
Le tour de l’église et le parvis avaient été remis en état, le Calvaire et les chapelles restaurés. Un
bel effort de la municipalité qui témoigne de l’attachement des troisvillois à Notre-Dame. Deux
évêques, Mgr Garnier de Cambrai et Mgr Harpigny de Tournai étaient présents pour la
concélébration eucharistique avec 4 prêtres, 2 diacres et une assemblée de plus de 200
personnes.
Mgr Garnier dans son mot d’accueil rappela les liens qui unissent les deux diocèses et nous parla
de quelques pestes d’aujourd’hui : l’ouragan en Haïti, les violences de Daesh, les bombardements
d’Alep, la famine et l’insécurité qui poussent les émigrants chez nous qui devons les accueillir. Il y
a aussi les dissensions entre nous et au sein des familles, et les pestes personnelles. Que le
Seigneur nous délivre de toutes ces pestes.
C’est une chance pour le chrétien que de connaître Marie, nous disait Mgr Harpigny dans
l’homélie. Marie est quelqu’un qui a dit oui à sa vocation. Pourtant, elle en ignorait tous les
lendemains : Bethléem, la fuite en Egypte, le Golgotha et la mort violente des apôtres. En
célébrant ce 400 ème anniversaire nous rendons grâce à Dieu qui met sur nos routes des témoins
de sa Parole. Nous sommes un peuple en marche avec Marie qui occupe une place éminente.
Proche de nous, elle nous montre Jésus qui manifeste l’amour de Dieu parmi nous. Dieu, qui
nous aime tant.
Pour la procession, la statue de Notre-Dame a été installée sur un char drapé de bleu et de blanc.
A la chapelle de la Sottière, la main sur l’Evangile, nous avons repris conscience de notre mission
de vivre l’Evangile en vérité et de le proclamer. Au Calvaire nous avons prié pour les vocations.
Pour nous restaurer, un splendide buffet nous attendait dans la salle municipale. L’après-midi
l’Amichorale donnait un concert. Avec le goûter et les vêpres, cette journée de fête et de prière se
terminait dans la joie et la ferveur. Heureux ceux qui écoutent la Parole et qui la gardent. Marie
n’a fait que cela. Imitons-la.
E. Massinon
