On trouve de très anciennes traces de présence sur le territoire de Tongre. A Tiripé, on a découvert des silex néolithiques et les substructures d’une villa romaine. Au Courtil Gras, on a mis à jour un cimetière gallo-romain comportant
un mausolée du 2ème siècle. On ignore encore la raison pour laquelle le nom de Tongre a été donné à ce terroir. On avance parfois l’hypothèse d’une implantation de Tungri avant l’époque carolingienne. La construction d’un première
église dédiée à saint Martin indiquerait l’existence d’un village aux 8e et 9e siècle. A cette époque, l’actuelle commune de Tongre-Notre-Dame n’aurait été qu’un simple hameau. Ce sont les faits de 1081 qui auraient attiré l’attention
des fidèles. Une population importante s’y serait alors groupée. Pour distinguer les deux communes, on leur aurait adjoint le titre de leur autel respectif: Saint-Martin et Notre-Dame. C’est dans un acte de 1138 que l’on trouve pour
la première fois trace de ces deux toponymes. La seigneurie principale de Tongre-Notre-Dame est un fief relevant de la cour féodale de Hainaut. Selon la tradition, elle appartenait au seigneur Hector en 1081. En 1338, c’est la famille
du Chasteler qui l’acquiert. Nous la trouvons ensuite dans les mains des brabançons, De Mastaing, De Lannoy, de Montmorency, de la Barre, de Berlaimont. Le 3 octobre 1611, Florent, comte de Berlaimont et de Lalaing la vend à Robert
de Hautport, seigneur de Gransars. Mais suite à un procès, Antoine d’Ongnies, chevalier, seigneur de Perenchies,Philomez et Ladeuze obtient le retrait lignager. Aux 17e et 18e siècles, les autres seigneurs seront les de Willerval,
de Fronel, de Horst, de Lannoy-Clervux. Outre la seigneurie principale, on trouve encore les seigneuries de l’abbaye d’Eename, de Cospeau, du jardin, de Jacques Freipiel. Quelques grands propriétaires se partagent le reste du village.
Dès le début du 12e siècle, l’abbaye de Vicoigne y exploite un domaine très important: la cense de Beaumont. Au 13e siècle, les sires d’Audenarde, les abbayes de Cambron et de saint-Amand, les chapitres de Saint-Pierre à Leuze et Sainte-Waudru
à Mons y exploitent droits et biens. Progressivement, Tongre-Notre-Dame va se démarquer de sa voisine. En 1525, elle est érigée en paroisse autonome. Sa prépondérance était devenue telle que la mesure se justifie pleinement. La Hunelle
servira de ligne de démarcation entre les deux nouvelles paroisses: Notre-Dame à gauche et Saint-Martin à droite. La production de denrées agricoles et l’élevage de bétail constituent depuis toujours les activités essentielles de Tongre-Notre-Dame.
On y cultive diverses espèces de céréales, de plantes oléagineuses, du trèfle, des pommes de terre, du lin, des légumes et des fruits. Le village serait la patrie de la poire Durondeau. Quelques petites industries y prospéraient autrefois.
La brasserie Montfort fabriquait une « double » appréciée. La maison Blervacq était une fabrique de chicorée. Les Plissart possédaient une réserve d’œufs. Une blanchisserie fournissait un travail d’appoint à de nombreux foyers.
La maison Fidèle Hansart vendait ses chaussures tandis que le menuisier Lenoir travaillait le bois (il est d’ailleurs à l’origine de l’autel central de la Basilique ou encore des meubles de l’ancien magasin de l’offranderie).
un mausolée du 2ème siècle. On ignore encore la raison pour laquelle le nom de Tongre a été donné à ce terroir. On avance parfois l’hypothèse d’une implantation de Tungri avant l’époque carolingienne. La construction d’un première
église dédiée à saint Martin indiquerait l’existence d’un village aux 8e et 9e siècle. A cette époque, l’actuelle commune de Tongre-Notre-Dame n’aurait été qu’un simple hameau. Ce sont les faits de 1081 qui auraient attiré l’attention
des fidèles. Une population importante s’y serait alors groupée. Pour distinguer les deux communes, on leur aurait adjoint le titre de leur autel respectif: Saint-Martin et Notre-Dame. C’est dans un acte de 1138 que l’on trouve pour
la première fois trace de ces deux toponymes. La seigneurie principale de Tongre-Notre-Dame est un fief relevant de la cour féodale de Hainaut. Selon la tradition, elle appartenait au seigneur Hector en 1081. En 1338, c’est la famille
du Chasteler qui l’acquiert. Nous la trouvons ensuite dans les mains des brabançons, De Mastaing, De Lannoy, de Montmorency, de la Barre, de Berlaimont. Le 3 octobre 1611, Florent, comte de Berlaimont et de Lalaing la vend à Robert
de Hautport, seigneur de Gransars. Mais suite à un procès, Antoine d’Ongnies, chevalier, seigneur de Perenchies,Philomez et Ladeuze obtient le retrait lignager. Aux 17e et 18e siècles, les autres seigneurs seront les de Willerval,
de Fronel, de Horst, de Lannoy-Clervux. Outre la seigneurie principale, on trouve encore les seigneuries de l’abbaye d’Eename, de Cospeau, du jardin, de Jacques Freipiel. Quelques grands propriétaires se partagent le reste du village.
Dès le début du 12e siècle, l’abbaye de Vicoigne y exploite un domaine très important: la cense de Beaumont. Au 13e siècle, les sires d’Audenarde, les abbayes de Cambron et de saint-Amand, les chapitres de Saint-Pierre à Leuze et Sainte-Waudru
à Mons y exploitent droits et biens. Progressivement, Tongre-Notre-Dame va se démarquer de sa voisine. En 1525, elle est érigée en paroisse autonome. Sa prépondérance était devenue telle que la mesure se justifie pleinement. La Hunelle
servira de ligne de démarcation entre les deux nouvelles paroisses: Notre-Dame à gauche et Saint-Martin à droite. La production de denrées agricoles et l’élevage de bétail constituent depuis toujours les activités essentielles de Tongre-Notre-Dame.
On y cultive diverses espèces de céréales, de plantes oléagineuses, du trèfle, des pommes de terre, du lin, des légumes et des fruits. Le village serait la patrie de la poire Durondeau. Quelques petites industries y prospéraient autrefois.
La brasserie Montfort fabriquait une « double » appréciée. La maison Blervacq était une fabrique de chicorée. Les Plissart possédaient une réserve d’œufs. Une blanchisserie fournissait un travail d’appoint à de nombreux foyers.
La maison Fidèle Hansart vendait ses chaussures tandis que le menuisier Lenoir travaillait le bois (il est d’ailleurs à l’origine de l’autel central de la Basilique ou encore des meubles de l’ancien magasin de l’offranderie).